Les indices boursiers américains ont terminé la séance de mercredi sans grand changement, ne montrant aucune direction claire alors que les investisseurs tentaient de comprendre des signaux économiques contradictoires : données sur l'emploi et annonces politiques inattendues.
Le point focal était l'impact de deux nouvelles. D'un côté, les rapports sur l'emploi ont donné aux investisseurs une raison d'être prudemment optimistes. De l'autre, le rapport de CNN a déclenché des spéculations sur ce que pourrait faire le président élu Donald Trump, le pays envisageant apparemment de déclarer une urgence économique en raison de l'inflation.
"L'inflation est la plus grande incertitude en 2025. De nombreux événements pourraient la faire grimper," a déclaré Charlie Ripley, stratège en chef chez Allianz Investment Management.
Les comptes-rendus de la réunion de la Fed des 17-18 décembre ont confirmé que les décideurs voient des risques accrus de pressions prolongées sur les prix, soulignant la difficulté de stabiliser l'économie alors que la nouvelle administration Trump promet des changements politiques dramatiques.
La volatilité du marché a également été alimentée par les nouvelles selon lesquelles Trump pourrait invoquer l'International Economic Powers Act, une mesure qui permettrait au président de réguler les importations lors d'une crise économique, ce qui a suscité la controverse parmi les analystes et les investisseurs.
Dans ce contexte, le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans a atteint 4,73 %, le plus élevé depuis le 25 avril. Ce chiffre a ensuite légèrement diminué à 4,677 %.
Les investisseurs continuent de surveiller de près les actualités politiques et économiques, qui déterminent l'humeur du marché. Tout cela souligne la difficulté de prévoir les prochaines étapes des régulateurs et des nouvelles autorités américaines.
L'incertitude politique continue de maintenir les investisseurs américains en haleine. Avec l'approche de l'investiture de Donald Trump, les discussions sur d'éventuelles taxes commerciales et leur impact sur l'économie suscitent une anxiété croissante sur les marchés.
La principale source d'inquiétude demeure les rumeurs sur de nouveaux tarifs que Trump pourrait introduire pour protéger l'économie américaine. Ces mesures pourraient avoir un impact significatif sur l'inflation et compromettre la stabilité du commerce mondial.
"Une extension de la politique tarifaire, même à court terme, pourrait accroître les pressions inflationnistes," avertit Thomas Hayes, président de Great Hill Capital LLC. "La Réserve fédérale adoptera probablement une approche attentiste pour évaluer l'ampleur de l'impact des tarifs sur l'inflation et voir si des réductions potentielles de dépenses pourraient compenser une partie de l'impact."
Les marchés ont terminé la journée de manière mitigée. Le Dow Jones Industrial Average (DJI) a augmenté de 106,84 points, soit 0,25 %, à 42 635,20. Le S&P 500 (SPX) a ajouté 9,20 points, soit 0,16 %, pour terminer la journée à 5 918,23. Mais le Nasdaq Composite (IXIC) a perdu 10,80 points, soit 0,06 %, à 19 478,88.
Parmi les secteurs du S&P 500, huit sur onze ont progressé, menés par le secteur de la Santé (.SPXHC), qui a augmenté de 0,53 %, reflétant la confiance des investisseurs dans la résilience du secteur même en période d'incertitude.
Le Russell 2000 (RUT), qui suit les entreprises de petite capitalisation axées sur le marché intérieur, a chuté de 0,52 %, reflétant les préoccupations croissantes selon lesquelles les petites entreprises pourraient être plus vulnérables aux chocs économiques potentiels.
Les investisseurs continuent de surveiller de près les déclarations et actions politiques, évaluant les risques et opportunités dans un paysage en évolution. Comment la nouvelle administration gérera les défis de l'inflation et la mise en œuvre de la politique commerciale reste une question ouverte. Les marchés resteront probablement volatils dans les semaines à venir jusqu'à ce que la stratégie économique devienne plus claire.
```htmlLes actions liées au quantique ont passé une mauvaise journée. Les actions de Rigetti Computing (RGTI.O) et IonQ (IONQ.N) ont chuté de plus de 40%, tandis que Quantum Computing (QUBT.O) a perdu 39%. La raison en est un discours du PDG de Nvidia, Jensen Huang, qui a déclaré que l'adoption massive des ordinateurs quantiques pourrait être retardée de trois décennies.
Les commentaires de Huang ont provoqué une onde de choc parmi les investisseurs, car ils ont brisé l'optimisme autour de l'adoption imminente des technologies quantiques. "Cela refroidit le marché et vous fait réfléchir sur le véritable calendrier pour ces innovations," a déclaré un analyste.
Jeudi est une journée nationale de deuil aux États-Unis suite au décès de l'ancien président Jimmy Carter. Les marchés boursiers resteront fermés ce jour-là, laissant aux investisseurs le temps de traiter les derniers développements.
Mercredi, les baisses ont dominé avec un rapport de 1,21 contre 1 sur le NYSE et de 1,98 contre 1 sur le Nasdaq.
Le S&P 500 a enregistré quatre nouveaux plus hauts sur 52 semaines et 29 nouveaux plus bas, tandis que le Nasdaq Composite a affiché 42 nouveaux plus hauts et 116 nouveaux plus bas.
Le volume total des transactions a été de 15,86 milliards d'actions, bien au-dessus de la moyenne sur 20 jours de 12,29 milliards.
Les marchés obligataires mondiaux ont vu un ralentissement de la baisse des prix, allégeant une partie de la pression sur les actions américaines et renforçant le dollar américain. Cependant, les rendements obligataires japonais ont continué à augmenter, atteignant des sommets pluriannuels.
La vente d'actions a continué à travers l'Asie, avec la plupart des indices en baisse tôt dans les échanges, le dollar restant stable et les prix du pétrole s'adoucissant légèrement.
Les évolutions du marché reflètent l'incertitude accrue concernant les perspectives des nouvelles technologies et de l'économie mondiale. Les investisseurs attendent avec impatience le retour des marchés après le deuil pour voir quelle direction prendra le marché au milieu de la turbulence persistante.
Les marchés obligataires montrent de la prudence alors que les rendements se stabilisent après un rallye
Le marché obligataire, un indicateur du sentiment des investisseurs mondiaux, a vu les rendements baisser modérément dans les principaux marchés. Après des fluctuations importantes, les taux de référence montrent des signes de stabilisation.
Le rendement du bon du Trésor américain à 10 ans, qui a atteint un sommet nocturne de 4,73%, le plus élevé depuis avril 2024, est tombé à 4,6749% lors de la dernière session de négociation. Le mouvement signale une détente temporaire de la pression sur le marché de la dette américaine.
Le rendement de l'obligation d'état japonaise à 10 ans a commencé la journée par un gain de 1 point de base, atteignant 1,185%, le plus haut depuis mai 2011. Cependant, en matinée (02:02 GMT), le rendement était stable, reflétant la position résiliente du marché de la dette japonaise.
Les obligations gouvernementales australiennes à 10 ans ont également suivi la tendance mondiale. Les rendements ont culminé à 4,546% mercredi matin, le plus haut depuis fin novembre, mais ont rapidement reculé à 4,521%, un léger gain de 1 point de base par rapport à la clôture précédente.
Ces mouvements sur le marché obligataire reflètent la prudence des investisseurs face aux défis économiques en cours. L'attention se concentre sur les risques d'inflation, les actions possibles des banques centrales et les développements politiques qui pourraient impacter les stratégies financières à long terme.
Les marchés obligataires devraient rester modérément volatils dans les jours à venir alors que les participants au marché évaluent de nouveaux indices macroéconomiques.
Les marchés obligataires mondiaux restent tendus, les développements au Royaume-Uni étant susceptibles d'être déterminants pour leur stabilité. Les obligations gouvernementales britanniques, qui ont été sous les projecteurs en raison d'une hausse inattendue des rendements, ont suscité des inquiétudes parmi les analystes, qui évoquent une possible crise de confiance dans la résilience économique du pays.
Le rendement des obligations britanniques à 10 ans a augmenté de 20 points de base cette semaine, suscitant des spéculations sur une répétition de 2022, lorsque le 'mini-budget' de Liz Truss et Kwasi Kwarteng avait provoqué une forte volatilité sur le marché obligataire.
"Le marché se remémore à nouveau les scènes dramatiques de l'automne 2022," a déclaré Chris Weston, responsable de la recherche chez Pepperstone. "Bien que les circonstances actuelles soient différentes, les récents mouvements sur les obligations britanniques méritent d'être surveillés."
Weston est toutefois prudemment optimiste, en soulignant que la Banque d'Angleterre est cette fois mieux préparée à faire face à toute turbulence.
Malgré l'incertitude autour des obligations, la livre montre de la résilience, se maintenant à 1,23625 $ après avoir glissé de 0,9 % mercredi. Cela pourrait être dû aux attentes du marché selon lesquelles la banque centrale britannique continuera de prendre des mesures pour contrôler la situation.
L'indice du dollar américain, qui suit la valeur du dollar face à six grandes devises, reste à 109, légèrement en retrait par rapport à un pic de 109,54 enregistré une semaine plus tôt. Cela se rapproche du plus haut depuis novembre 2022, soulignant le statut du dollar comme valeur refuge en période d'incertitude mondiale.
Les mouvements sur le marché de la dette britannique pourraient avoir un impact sur la stabilité financière mondiale. Les investisseurs surveillent les développements avec prudence, en particulier compte tenu de la vulnérabilité des marchés européens et de la force persistante du dollar.
Les marchés obligataires britanniques seront un indicateur du sentiment du marché dans les jours à venir, et les actions de la Banque d'Angleterre pourraient être cruciales pour éviter une nouvelle vague de crise.
Les marchés financiers continuent de réagir à des données économiques américaines robustes, soutenant le dollar et poussant à la hausse les rendements des bons du Trésor. Les signes d'une inflation élevée et les attentes d'un assouplissement limité par la Réserve fédérale ont accru la volatilité sur les marchés.
Les minutes de la réunion de décembre de la Réserve fédérale, publiées hier, ont souligné les préoccupations des économistes concernant l'impact potentiel des politiques du président élu Donald Trump. En particulier, ses propositions d'imposer des droits de douane et de renforcer les lois sur l'immigration pourraient accroître la pression inflationniste et compliquer la lutte contre la hausse des prix.
Les informations de CNN selon lesquelles Trump envisage de déclarer une urgence économique pour légaliser l'introduction de droits de douane complets ont provoqué des discussions actives. Cette mesure pourrait affecter de manière significative le commerce international, ajoutant de l'instabilité à l'économie mondiale.
À l'heure actuelle, les marchés n'intègrent qu'une seule baisse de taux de 25 points de base par la Réserve fédérale en 2025. La probabilité d'une seconde baisse est estimée à 60 %, indiquant que les investisseurs ont des attentes prudentes en matière de politique monétaire.
L'instabilité provoquée par la politique économique américaine se reflète sur les marchés boursiers mondiaux. La plupart des indices asiatiques étaient en baisse tôt jeudi, confirmant la nervosité des investisseurs.
La combinaison de facteurs nationaux comme l'inflation et les politiques de Trump avec l'incertitude économique mondiale crée un contexte difficile pour les marchés. Les investisseurs continuent de surveiller les développements, notamment les signaux supplémentaires de la Fed et les actions de la nouvelle administration américaine.
Les semaines à venir devraient être décisives pour le sentiment du marché mondial, en fonction de l'ampleur des mesures de politique économique et commerciale qui seront prises.
Les marchés mondiaux continuent de glisser alors que les actions, le pétrole et l'or sont sous pression
Les marchés boursiers de la région Asie-Pacifique étaient principalement négatifs jeudi, dans un contexte de dollar plus fort et d'incertitude économique persistante.
Le Nikkei du Japon (.N225) a chuté de 0,7 %, poursuivant une tendance baissière des derniers jours. L'ASX 200 de l'Australie (.AXJO) a perdu 0,6 %, tandis que les actions de Taiwan (.TWII) ont reculé de 0,2 %.
En Chine, la situation était moins claire. Le Hang Seng de Hong Kong (.HSI) a peu changé, tandis que le CSI 300 de la Chine continentale (.CSI300) a chuté de 0,2%.
Les futures S&P 500 (.EScv1) ont baissé de 0,2%, malgré un modeste gain de 0,2% de l'indice de référence S&P 500 (.SPX) lors de la session précédente.
Les marchés boursiers américains seront fermés jeudi pour une journée nationale de deuil en l'honneur de l'ancien président Jimmy Carter. La séance de négociation des titres du Trésor sera également raccourcie.
Les investisseurs se préparent pour le rapport clé sur les emplois non agricoles de vendredi, qui sera un indicateur essentiel pour analyser les perspectives politiques de la Réserve fédérale.
Les prix du pétrole ont prolongé leur deuxième session consécutive de baisse, alourdis par un dollar plus fort et des stocks de carburant américains en augmentation.
L'or, souvent considéré comme une valeur refuge, a glissé de 0,1% pour s'établir près de 2 658 $ l'once, en dessous de son pic de la nuit à 2 670,10 $, son plus haut depuis le 13 décembre.
Le Bitcoin, la cryptomonnaie leader, reste stable autour de 94 965 $ après avoir chuté de 7% au cours des deux derniers jours.
Les marchés financiers continuent de réagir à des signaux économiques mitigés. Les investisseurs se concentrent sur le prochain rapport sur l'emploi aux États-Unis, qui pourrait influencer les prochaines décisions de la Fed, ainsi que sur la dynamique des prix du pétrole et de l'or, qui sont sous pression en raison du renforcement du dollar et de l'instabilité des marchés de matières premières.
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