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31.01.202500:49 Forex Analysis & Reviews: Pourquoi le gaz devient-il plus cher ?

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Les prix du gaz augmentent à nouveau. Le contrat de référence néerlandais TTF a grimpé à 52,37 € par mégawatt-heure, atteignant son plus haut niveau depuis octobre 2023. Étant donné le contexte fondamental actuel, cette tendance à la hausse est susceptible de se poursuivre.

Exchange Rates 31.01.2025 analysis

Tout d'abord, les conditions météorologiques entraînent une augmentation des prix du gaz alors que les températures deviennent plus froides en Europe. Selon les prévisions à moyen terme, à partir de vendredi, les températures vont progressivement baisser. En Allemagne, par exemple, les températures nocturnes devraient descendre à -5-6 degrés Celsius, tandis que les températures diurnes varieront entre 2 et 5 degrés Celsius. La semaine prochaine, l'Europe centrale peut s'attendre à ce que les températures diurnes chutent à 0-1 degré Celsius, avec plusieurs capitales subissant des températures inférieures à zéro. Cela indique une augmentation significative de la demande de chauffage dans les jours à venir.

De plus, les prévisionnistes annoncent une diminution de la force du vent, ce qui entraînera une réduction de la production d'énergie éolienne. Ce déclin attendu de la production d'énergie éolienne contribuera également à l'augmentation du coût du gaz naturel.

Deuxièmement, les prix du gaz augmentent également en raison de la suspension des opérations dans trois champs gaziers norvégiens. Récemment, l'opérateur de gaz norvégien Gassco a signalé plusieurs arrêts non planifiés sur les sites de Troll, Karsto et Asgard, qui connaissent des problèmes technologiques pouvant avoir un impact significatif sur les niveaux de production.

La troisième raison de préoccupation est la sortie importante de gaz des installations de stockage européennes. Selon Gas Infrastructure Europe, les stocks de gaz européens sont actuellement remplis à 55,25 %. Pour comparaison, à la fin janvier de l'année dernière, ces stocks étaient remplis à 72 %. Le niveau actuel pour 2024 est comparable à la fin de la saison de retrait de gaz (31 mars), lorsque 58,44 % des réserves restaient en stockage. Bien que le rythme de retrait ait ralenti ces dernières semaines en raison de températures plus douces et de temps venteux, la situation pourrait bientôt changer avec le temps plus froid prévu.

Un taux d'occupation de 55,25 % des installations de stockage de gaz est-il substantiel ou minimal ? En Allemagne, il existe une loi qui exige que les opérateurs de stockage de gaz s'assurent que leurs installations soient remplies à au moins 30 % au 1er février chaque année. Ce niveau de remplissage est jugé suffisant pour conclure la saison de chauffage sans interruption avant le 31 mars, permettant un remplissage suffisant des stocks de gaz pendant les mois d'été pour l'automne et l'hiver à venir. Par conséquent, le niveau actuel de stockage de gaz en Europe (55,25 %) n'est pas critique. En Allemagne, spécifiquement, les installations de stockage de gaz sont remplies à 57 %. Selon les projections, même dans le pire des scénarios—comme un froid extrêmement rigoureux—les réserves de gaz naturel devraient diminuer jusqu'à environ 20 % d'ici avril.

La situation décrite est principalement théorique, tandis que le marché se concentre sur les faits. Actuellement, les données indiquent que les réserves dans les installations de stockage de gaz de l'UE diminuent plus rapidement cette saison automne-hiver que les années précédentes. Notamment, au 29 janvier 2024, les installations de stockage de gaz de l'UE étaient rapportées comme étant remplies à 75 %. Les analystes estiment que ce déclin est dû à une combinaison de facteurs : la cessation du transit du gaz ukrainien, des températures plus basses, et des périodes prolongées de temps calme.

On s'attend à ce que ces facteurs continuent d'influencer le marché à moyen terme, ce qui suggère une persistance de la pression à la hausse sur les prix. Par exemple, l'incertitude de l'approvisionnement demeure un problème important. Les rapports indiquent qu'il n'y a actuellement pas de négociations substantielles concernant le transit du gaz azéri via l'Ukraine. De plus, les experts notent que pour que l'Azerbaïdjan augmente significativement ses exportations de gaz vers l'Europe, il doit soit augmenter sa production, soit redistribuer sa consommation domestique existante.

En conséquence, le contexte d'information actuel pointe vers une augmentation potentielle du prix du "carburant bleu", attendu pour atteindre une fourchette de 55-60 euros.

*The market analysis posted here is meant to increase your awareness, but not to give instructions to make a trade.

Irina Manzenko,
Analytical expert of InstaSpot
© 2007-2025
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